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Ancre 1

Dernière mise à jour : 9 nov. 2021


Le temps essouffle les braises

Des trop lourds bûchers du passé,

Sans ranimer la fournaise

Où ils s'étaient carbonisés.

Pauvres peuples saccagés,

Les flammes d hier n'étant plus

Certains osent encore nier

L’Horreur du siècle révolu.

Des vains génocides perpétrés

En goulags déshumanisés,

Ces cent ans ont plus massacré

De vies que dix siècles passés.

Il reste la simple mémoire,

Gravée dans les stèles d’Histoire,

Suffira-t-elle à empêcher

La Bête de recommencer ?


Dictature, blême graine,

Tu pièges les petites gens.

Semée en paroles de haine

Tu noies leur bon jugement.

La démocratie frileuse

S’accroche aux lois des parlements.

Ton intolérance odieuse

N’amène que guerres et tourments.

Une sourde peur reste ancrée

Qui assigne l’Humanité

A l’horreur de tes barbaries.

Le malheur laboure les vies

Là où tes graines sont jetées.

Le sillon des pleurs s’agrandit,

Ta récolte s’appelle regrets,

Ses fruits sont à jamais maudits.




Août 2018

Dernière mise à jour : 9 nov. 2021


Sur le tarmac des temples, les parvis d'églises,

Sur tous lieux de prières, synagogues, mosquées,

S'épanchent les interdits qu'ils spiritualisent.

Crédible comme légendes et contes de fée.

Ils créent le malheur sur notre Terre si belle,

Là où leurs graines germent en terreau qui chancelle.


Frère athée tu ne crois pas, fière allure.

Ce long temps de vie compté par la Nature,

Tu le veux bon, serein, raisonné et libre,

Délaissant leur dieu, cette idée dont ils s’enivrent.


Ton âme reposée respire enfin, chassant

La peur stupide de leurs démons malfaisants,

L’espoir ridicule du paradis parfait,

Crédibles comme légendes et contes de fée.


La joie, l’amour, tout ce qui parfume ta vie,

Restent à jamais le credo qui désormais

Habite ta raison. Et tu ris du pari

D' une éternité que jamais tu ne voudrais.


Tu respectes l’Homme, pas ce qu’ils en ont fait.

Pas leurs livres sacrés ni leurs cérémonies,

Dérisoires théâtres aux psaumes imparfaits,

Comédies de carnaval, drames d'inepties.


Tu ne dis rien, tu regardes et tu les plains.

Le réconfort de leur âme est bien incertain.

Ils l’ignorent, repoussent l’évidence de la Raison,

Quêtant, hypocrites, un improbable pardon.


Prés de succomber à des moments de faiblesse,

Tu n’implores pas, à quoi bon ? Tu es debout

Sans prier leurs chimères, sans tomber à genoux

Devant les icônes saignantes de leurs messes.


Tu sais le sang des frères, jadis condamnés,

Hachés, cramés sur les bûchers d’intolérance,

Innocentes victimes de l’ intolérance,

Trame infernale de leur inhumanité.




Aujourd'hui, peu ont reconnu, non sans réticence,

Que l’univers est bien mieux compris par la Science.

Que leurs textes sacrés n’ont pas la Vérité

Sur l’origine du monde et de ses secrets.



15 Aout 2018


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