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Ancre 1

Dernière mise à jour : 20 oct. 2019

Femme, mon amour, ma beauté

Je t’ai trouvée, je t’ai aimée.

De ma vie, tu as comblé le vide

Qui m’effrayait, était morbide.

Des longs moments passés avec ma solitude

Reste le souvenir de ma liberté et l’habitude,

De soirées entre amis parfois trop enivrés,

Faisant, pour en rire, fi de nos destinées.


Appelant mon corps et mon esprit à ta vie,

Tu m’as dit : prends-moi, je t’aime et je te suis.

Comment dire non lorsque l’on pense oui ?

J’ai soumis mon âme, je l’ai pliée à ton cri.

Merci ma femme pour ce que tu m’as donné

Et pour les enfants qu’ensemble nous avons faits.

Merci d’être née pour leur avoir donné vie

Et de la mienne en être toujours l’embellie.


Septembre 2018




Dernière mise à jour : 22 mars 2019

Je m’étais adossé à l’arbre d’un petit bois

Caressant d’un solide frêne l’écorce de mes doigts.

Les herbes hautes du vallon qui l’entouraient,

De la Nature cachaient mystères et secrets.

La vie, la mort, à tout instant en tout lieu,

Sans qu’on les vît survenaient, faisaient au mieux.

Dans les rayons du soleil, où l’on percevait

Un message d’amour pour qui l’entendait,

Une pâle forme féminine en surgit,

Venue on ne sait d’où, peut-être du Paradis.

Mirage d’une fleur irréelle glissant

Dans le vent, auréolée de cheveux d’argent,

Sa troublante beauté, lentement affolait

Mon cœur et ma raison. Tout mon esprit allait

Vers cette déraison sans rien y comprendre.

Il me fallait la toucher sans la surprendre.


Mon aplomb s’évapora tandis qu’elle dirigeait

Vers moi ses pas. L’espace immense se fermait,

Réduisant l’Univers à rien, le Monde à tout

Cet instant divin où se cherchent les mots doux.

Décidée, souriante elle gagnait en assurance,

La bouche sèche, penaud, je perdais ma confiance.

Je rageais, me disant que j’allais encore rater

L’occasion de lui parler, de l’impressionner.

Comme tout homme qui fanfaronne, en parlant

On pense donner le ton, devenir prince charmant.

Seul un faible son rauque trahit mon état.

L’entendit – elle ?

Oui …

Son regard s’éclaira

Révélant l’amandine opale de ses yeux.

Elle vint vers moi, figé d’un espoir merveilleux.

Je senti son souffle chaud porté dans un chant

Où les plus beaux soupirs d’amants mêlaient leur voix.

Ô mon âme, quel doux plaisir que ce moment

Ou le mystère précède le désarroi.

Où était-elle ?


Je me tournai, vis s’éloigner

Dans l’ombre des bois son image pâle, voilée

Par les feuilles perlant des gouttes de lumière,

Mirage diaphane devenu éphémère.

Je restai coi, sentant l’immense frustration

Venir amère tuer ma naissante passion.


Je voulus la rattraper, tendis mes bras lourds

Vers celle qui fut, quelques secondes, mon amour.

Ma main heurta la branche perlée de lumière

Qui traversa les cils fermés de mes paupières.

Je sentis le réel revenir au galop,

Enfin compris le rêve et retins un sanglot.




Septembre 2018

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