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Ancre 1

Dernière mise à jour : 3 janv. 2020


Je ne m’attendais pas à cette évidence

Que la mort fût là et que ce soit une chance,

Que mon corps s’éteigne, que l’âme ne soit plus.

J’aspire au Néant, rejoins la Nature, vais nu

Découvrir l’immensité des poussières d’étoiles

En molécules éparpillées dans leur mer étale.


Je suis le Rien et le Tout, le Perdu, le Retrouvé.

L’épisode de ma vie, éclair fugace de vanité,

Reste seul connu par ceux qui m’ont aimé.

Et leurs mémoires, pleurant le souvenir de mon passé,

Brillent comme fils de soie striant les nuits d’été.


Pensé, je ne pense plus à mon bel amour.

Mes neurones sont à jamais décomposés.

Serons-nous mêlés de nouveau et toujours ?

Je le crois, j’y souris. Mais quoi, peu importe !

Le mystère du grand Univers qui nous emporte

Laisse au hasard le soin de nous retrouver,

Pour peu qu’encore nos atomes soient d’utilité.

S’aimant de nouveau, ranimant le brasier

Il leur faudra bien se croiser pour s’attirer.


Dans plusieurs millénaires en d’autres planisphères

Nous aurons des hommes une part née dans leur chair

Ou la sève de leurs pensées, troublant de nos mémoires

La candeur virginale de leur vie sans histoire.

Et le songe dont ils se souviennent sans l’avoir vu

Sera l’instant réel que nous avons vécu.

Je le crois, j’y souris. Mais quoi, peu importe

Mon amour, à cet instant ma personne est morte.



Août 2018

Dernière mise à jour : 17 févr. 2021

Quand je parle il est rare que l'on m’écoute,

Quand j'écris, on ne me lit pas, alors je doute.

Quand je chante on me sourit par amitié,

Quand je danse des autres je suis la risée.

Quand je travaille ma tête devient trop lourde,

Quand je réponds j'ai peur de faire une bourde.

Car les gens c'est parler d'eux qui les intéresse,

Car écrire c'est des mots qu'on tord ou qu'on tresse.

Car chanter c'est vibrer dans l'air qu'on embellit,

Car danser c'est rythmer ses pas dans la folie.

Car travailler c'est vendre le peu de soi qu'il reste

Car répondre c'est parfois retourner sa veste.

M'aiderez-vous à bien parler à mon amour ?

Ma muse écrira-t-elle mes poèmes en quatrain

Que je chanterai pour elle, tel un troubadour

Dansant au tempo des violes, frappant dans ses mains ?

J'oublierais mon travail pour rêver un décor

De charme où elle m'offrira de nouveau son corps…

Quand, me revenant de nouveau, elle sera là.

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