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Ancre 1

Dernière mise à jour : 17 févr. 2021

Tu es partie, laissant mon amour orphelin.

La saveur de tes baisers, tendres à l’infini,

Disparaîtra dans la poussière du chemin

Où le jeu de démons cruels nous a punis.


Ma vie ne respire plus que mélancolie,

Trop tard je t’ai connue trop tôt tu es partie.

L’irréelle aventure avait scellé mon âme

Au miel de ta peau, me réchauffant à sa flamme.


Souviens-toi du silence quand tu prenais ma main,

Ton doigt l'effleurant y lisait notre destin.

Tes paroles m'enivraient comme ces youyous de femmes

Striant vers le ciel leurs joies immenses et leurs drames.


La grande faucheuse dans l'ombre s'est tapie,

Sous les vieux grelots de son voile elle sourit.

Les sabots de ses chevaux frappent à notre porte

Le vent s' y engouffre, disperse et tout emporte.



Mes yeux emplissent ta belle image de larmes.

Pour que tu me reviennes je rendrai les armes,

Je rendrai l'espoir aveugle de vanité

Qui te voyait pour toujours vivre à mes cotés.





Octobre 2019


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Dernière mise à jour : 17 févr. 2021


Sur les plus tristes murs de nos villes ils peignent

En graffitis futiles leur rage d'exister.

L'écriture jetée sur ce qu’ils ont détesté,

Relie les dessins tordus de leurs cœurs qui saignent.


Artistes d’une heure où de tous les printemps,

Leurs sigles enragent bourgeois et commerçants.

Tags musclés violant les restes de propreté

Hurlent au désastre dans leurs mornes cités.



Cris de peintures bombées, tarabiscotées,

Croquis bafouant les laideurs un jour construites,

Les noms tracés sont des identités fortuites

Où l’art projette une surprenante beauté.





La société efface ce qu’elle ne comprend pas,

Retire au matin les graffitis de la nuit.

Lavé, le brouillon d'idée disparaît, s'enfuit ,

Renaît ailleurs renforcé de tous ces trépas.


Octobre 2019












Vienne graffiti au Bord du Danube Décembre 2019





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