Tempo morbide
D’un amour
Qui se vide
Pour toujours.
Que le silence
En diapason
Que la raison
Pour évidence.
Que moi et moi
Sans toi et moi.
Que le souvenir
De ton sourire
Quand je parlais
Et que tu riais.
Bonheur ignoré.
Adieu torturé.
Toutes les nuits
Seront ennuis
Mouillées de pleurs,
Réveils en sueur.
Appels inaudibles,
Cris terribles
Ne suffiront
Pour un pardon.
Je suis ce chien,
Étonné du lien
Qui le serre,
Le désespère,
Abandonné
Image figée
Près d’un peuplier
Aux vacances été.
Moi, immobile,
L’espoir stérile,
Sans pensées,
Sans vanité,
Je serai nu,
Pauvre vaincu
De notre querelle
Pour une autre belle.
Objet mort,
Seul dans le décor,
Je survivrai
Crevant de regrets.
Octobre 2018
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