Les pensées coulent sur les lits de nos fantasmes,
Papillons des prairies où germe l’utopie,
Feux follets embrasant nos rêves fugaces,
Lueurs éphémères où s'éclate la folie.
Hurluberlus de la pensée, naïfs morts-nés
Masquant les larmes tristes des réalités,
Vos gais délires seront un jour plus utiles
Que morales essorées des discours stériles.
Le soleil coiffant l’océan
Teinte l'orange du couchant.
Ombre sur l'horizon en feu,
Une voile passe au loin,
Berce les rêves d'amoureux
En voyage vers leur destin.
Le futur c’est d’abord cela,
Qui ne rêve ne le sait pas.
L’espoir dans l’avenir est là,
La réalité suit. Ou pas.
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