Sur les nervures de ton corps,
Je dessinerai des feuilles d’or.
Sur la cambrure de tes reins,
Je croquerai un petit rien.
Le souffle chaud de ta beauté
Aurait trop tôt vite effacé
L’empreinte douce de mes mains
Pressant ta peau, sombre satin.
De ton front à tes petits pieds
Mon beau voyage répété
Aboutira aux doux abîmes
Où le désir naît, puis s’exprime.
Dans tes yeux de sienne brûlée
Je noierai mes chants de pensées.
Ta bouche en bouquet à ton cou
Sera mon parcours le plus fou,
Là où sans cesse recommencent
Nos baisers en caresses immenses.
Comme on dessine l’île aux trésors,
En tes vallons de peau ambrée,
Je dessinerai sur ton corps
Des cimes étoilées de pics d’or,
Perles à vie de notre chambrée
Brûlant de tes envies d’encore.
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