Mon âme n'est pas perdue, mon âme n'est pas saoule.
Quand les bateaux peinent sur la mer déchirée
Mon navire avance doucement sur la houle
Tressée de la blanche écume des marées.
Un trait sur les cris de tous ces gens naufragés
Le silence leur répond, l'amour les écrase.
Quand le ciel nous berce de sa lumière bleutée,
Une perle mouille nos yeux de pure extase.
Sur la ligne d'horizon s'estompe le réel,
Sur le rivage les vagues viennent chanter
Ce qu'elles ont vu, là-bas, quand elles touchaient le ciel,
Leur refrain livre des secrets d’immensité.
Alors je voudrais dire au monde ces instants,
Lui crier qu'il détient les portes du bonheur !
Que si l’homme en a perdu les clés d'avant
Un simple effort pourrait les recréer sur l'heure.
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