Holà, si mes paupières s'affaissent
Ce n'est pas dû au jour qui baisse
Mais aux prémices d'un repos.
Mes yeux fuient l'écran de l'ordi,
Ma tête pend, tombe du dos, Mon corps endormi s'amollit.
Au clavier mes mains immobiles
Sont déposées, amorphes, stériles.
Inconfortable position,
Il faut être ou chat ou poisson !
Peu importe… Tête sur table,
Poings vissés dessus mes arcades,
Ce temps gagné est ineffable.
Enfin, mon cerveau reste en rade.
Quelle douce et belle addiction
Hors du réel évanescent,
Quand s'étale l'ouate des fictions,
Que le rêve excuse le présent
Berçant l'inconscient de ses leurres.
Je voudrais au moment fatal
Retrouver un peu de cette heure
Où l'abandon est un régal .
Sept 2020
留言