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Grosse Fatigue

Dernière mise à jour : 17 févr. 2021

Holà, si mes paupières s'affaissent

Ce n'est pas dû au jour qui baisse

Mais aux prémices d'un repos.

Mes yeux fuient l'écran de l'ordi,

Ma tête pend, tombe du dos, Mon corps endormi s'amollit.

Au clavier mes mains immobiles

Sont déposées, amorphes, stériles.


Inconfortable position,

Il faut être ou chat ou poisson !

Peu importe… Tête sur table,

Poings vissés dessus mes arcades,

Ce temps gagné est ineffable.

Enfin, mon cerveau reste en rade.









Quelle douce et belle addiction

Hors du réel évanescent,

Quand s'étale l'ouate des fictions,

Que le rêve excuse le présent

Berçant l'inconscient de ses leurres.

Je voudrais au moment fatal

Retrouver un peu de cette heure

Où l'abandon est un régal .


Sept 2020




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